Le Forum international de la carpe et du silure à Montluçon.
Avec deux cent quarante-cinq sociétés représentées, plus de vingt mille visiteurs attendus ou encore cent quarante-cinq bénévoles veillant au bon grain, le Forum international de la carpe et du silure organisé ce week-end, au Parc des expositions de Montluçon, est tout simplement le plus gros événement mondial dédié à ces deux poissons, selon ses organisateurs du Groupement national carpe.
Alors côté restauration aussi, il faut que ça suive ! Ce vendredi soir, près de sept cents repas doivent être servis, entre mille et deux mille ce samedi tout comme dimanche. Mais ces chiffres sont loin de donner le vertige à
Victor Brault, traiteur venu de Fougères, dans l'Ille-et-Vilaine, habitué aux grosses manifestations et réceptions.
Quarante intérimaires en restauration.
Le professionnel est arrivé avec son équipe mardi : deux boulangers-pâtissiers, quatre cuistots, trois jeunes seconds et un plongeur. "Demain, vingt intérimaires de Montluçon nous rejoignent pour le matin, et vingt autres l'après-midi."
Capable de s'adapter aux imprévus, l'équipe a prévu de mitonner entre 300 et 400 kilos de blanquette de veau, et autant de boeuf bourguignon, qui commençait à doucement laisser exhaler ses bonnes odeurs, ce vendredi. Une tonne de viande devrait être avalée pendant les deux jours de salon, tout comme cinq cents à six cents kilos de pommes de terre, transformées sur place en gratin. Car comme s'en amuse Victor Brault, "les pêcheurs n'aiment pas trop le poisson".
Une tonne de viande va être mangée sur les deux jours.
Côté desserts, tartes aux pommes et à l'abricot mais aussi mousse au chocolat, crème vanille et entremet mousse au chocolat devraient être envoyées. Soit au moins vingt kilos de jaunes d'oeufs et quelque dix mille oeufs juste pour les crèmes !
Et forcément, en coulisses, on est équipé pour préparer tout ça. Six camions ont été mobilisés. A bord ? Chambres froides, fours à pain (15.000 petits pains seront cuits sur place), pianos de cuisine ou encore armoires chauffantes pour sortir des assiettes chaudes. "On a aussi notre propre groupe électrogène au cas où", prévient Victor Brault. Son équipe, parée à être autonome en toute circonstance, a même amené ses propres chaises et ses propres tables. "Elles ont été installées mardi". Pour les plus pressés, ces restaurateurs sont aussi capables de préparer mille cinq cents sandwichs par... heure !
*Post issu de l'article de Gaëlle Chazal, journaliste/reporter à La Montagne.